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De choses et d'autres

La bourrine du Bois-Juquaud. - le 22/09/2022 @ 10:00

bourrine.jpgL’écomusée de la bourrine du Bois-Juquaud est une structure muséale française située dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez, dans le département de la Vendée et la région des Pays-de-la-Loire. C'est un ensemble authentique et attachant de constructions en terre, couvertes de roseaux, qui témoignent de la vie dans le marais breton vendéen au début du siècle dernier. Elle se compose de la bourrine proprement dite, un lieu d 'habitation restauré et de nombreux bâtiments annexes qui grâce à des témoignages, ont pu être reconstruits comme autrefois. L'ensemble se situe dans un espace véritablement privilégié en bordure du marais, riche de la végétation préservée du milieu dunaire.

Un espace d'accueil complète ce lieu et offre ainsi aux visiteurs une vidéo sur la construction en terre ainsi que de nombreux documents. En 2008, une nouveauté majeure est intervenue avec l'ouverture d'un espace multimédia. Des animations sont régulièrement organisées d'avril jusqu'au mois de septembre. Ce lieu est aussi le départ pour de nombreuses randonnées vers les Pays de Vie et de Monts.

Situé à proximité de stations balnéaires de la Côte de Lumière, il connaît une fréquentation touristique importante, notamment l’été27. La fréquentation annuelle était estimée à 18 000 visiteurs en 201220, à 16 500 en 2013, et à 20 200 en 2014.

Tarifs Min. Max.
Tarif indiv. enfant

Gratuit pour les moins de 6 ans accompagnés.
4€ /
Tarif indiv. réduit 5€ /
Tarif indiv. adulte 6€ /
Formule famille 18€ /

Moyens de paiement

  • Cartes bancaires
  • Chèques bancaires et postaux
  • Chèques Vacances
  • Espèces

Périodes d'ouverture

Du 01 juillet 2023 au 31 août 2023
Lundi Ouvert de 10h30 à 18h30
Mardi Ouvert de 10h30 à 18h30
Mercredi Ouvert de 10h30 à 18h30
Jeudi Ouvert de 10h30 à 18h30
Vendredi Ouvert de 10h30 à 18h30
Dimanche Ouvert de 14h30 à 18h30
Du 01 septembre 2023 au 30 septembre 2023
Mardi Ouvert de 14h30 à 18h30
Mercredi Ouvert de 14h30 à 18h30
Jeudi Ouvert de 14h30 à 18h30
Vendredi Ouvert de 14h30 à 18h30
Samedi Ouvert de 14h30 à 18h30
Dimanche Ouvert de 14h30 à 18h30

L'histoire du gâteau basque. - le 15/09/2022 @ 10:20

gateaubasque.jpgOn ne peut pas aller découvrir le pays basque sans goûter son célèbre gâteau. Mais quelle est donc l’histoire de cette recette si savoureuse ?. On la doit à Marie-Anne Hirigoyen qui tenait la pâtisserie « Marie-Anne » dans la maison Behereko-etxea de la rue Cherri-Karrika de Combo. Elle tenait de sa grand-mère la recette des Biskotchak qu’elle vendait aux touristes et aux curistes de la station thermale. La délicieuse et précieuse recette fut transmise à sa fille Marie Dassance-Dibar qui à son tour confia le secret de la fabrication à ses deux filles. L’aînée, Anne, était petite et de physique banal. Elisabeth, la deuxième était jolie et de belle prestance. Restées célibataires, et surnommées les sœurs Biskotx, on les voyait monter la rue de l’église avec leurs paniers de gâteaux qu’elles vendaient dans un magasin de la rue des Terrasses. A la mort de sa sœur, Anne Dibar vendit sa recette du gâteau de Cambo devenu gâteau basque au pâtissier local nommé Ingres. En 2002, des pâtissiers boulangers ont créé une association dénommé Eguska pour la qualité et la promotion du produit et l’organisation annuelle à Combo de la fête gâteau basque.


moustiers5.jpgOutre sa notoriété pour la fabrication de la faïence, à Moustiers Ste Marie il ne faut pas râter de se rendre sur les hauteurs de la ville, à la chapelle Notre-Dame de Beauvoir.

La première mention connue de la chapelle désignée d’abord sous le nom de Notre-Dame d’Entre-Roches remonte au 11e siècle. La nef actuelle de style roman peut dater du 13e siècle. Les deux dernières travées et le chœur, de style gothique, datent du 16e siècle, comme le portail de bois finement sculpté et le porche couvert de tuiles vernissées. La renommée de la chapelle se répandit à partir du 12e siècle, surtout en raison des miracles de la Vierge. Le pèlerinage à Notre-Dame fut rapidement encouragé par l’Eglise, sui accordait ou vendait des indulgences aux pèlerins.

Au 17e siècle, des pèlerinages prirent une forme particulière. On amenait ici les enfants morts-nés pour les faire ressusciter quelques instants, le temps de les baptiser. Après quoi, il était possible de les faire inhumer religieusement dans l’enceinte du cimetière assurant ainsi le salut à leur âme. C’est ce que l’on appelle les suscitations d’enfants. Les chapelles reconnues pour ce miracle sont désignées sous le nom de chapelles à répit. Notre-Dame de Beauvoir est l’une des rares de Provence.

Le petit pont de la chapelle.

Les pèlerins qui se rendaient à la chapelle franchissaient le ravin sur une passerelle de bois jusqu’en 1783, année où la communauté religieuse fit édifier ce petit pont en dos d’âne. L’une des pierres centrales du parapet méridional contient d’ailleurs ce millésime et les armes de la ville. Sur sa face extérieure se trouve une niche destinée à recevoir une statue de la Vierge. Une grotte qui s ‘ouvrait au-dessus de Notre-Dame venait de s’effondrer. Ses pierres ont été utilisées pour construire le pont, les faîenciers de la ville ont fourni la chaux nécessaire. Les bijoux de la Vierge ont été vendus pour payer le reste des matériaux et des frais. Le rocher sur lequel coule le torrent a été largement taillé en glacis car il arrivait que l’eau inonde le tablier du point lors de violents orages. Une plaque gravée se voit  entre deux cyprès, sur la paroi rocheuse en amont du pont. Apposée en 1920, elle contient un passage de l’ouvrage de Frédéric Mistral écrit en 1885 et intitulé « Les lies d’Or », qui conte l’aventure du chevalier de Blacas, prisonnier des sarrasin lors de l’une des croisades.

Quand on se rend à la chapelle, on ne peut ignorer de croiser l’oratoire de Blacas. Cet oratoire est l’un des plus anciens de toute la Provence. Il aurait été érigé au 14e siècle. Son allure, sa matière ( il est en tuf) le distinguent parmi tous ceux que l’on rencontre sur le chemin de la chapelle. On suppose qu’il constitue l’ultime élément d’un chemin de croix qui menait autrefois à Notre-Dame de Beauvoir. Les oratoires ne nommaient « plion, pierron » en provençal. Ils présentaient souvent, sur la face tournée vers le chemin, une excavation centrale dans laquelle une coupelle contenait de l’eau bénite. C’est ici une belle ouverture tréfilée. L’étoile à seize rais placée en son cœur est celle qui est contenue dans les armes des Blacas, co-seigneurs de Moustiers, qui semblent être à l’origine de sa construction. La grande croix qui la surmonte supportait autrefois un coq métallique. L’entablement de marbre enchâssé dans le parapet qui constitue la base de cet oratoire est utilisé en réemploi. Il s’agit manifestement d’un élément de décor romain qui fut porté là lors de son érection.


L'histoire de la Fanny. - le 15/07/2022 @ 14:00

boule.jpgNe vous y fiez pas !. embrasser Fanny ou baiser Fanny n’est pas une récompense ( enfin, tout dépend toujours de la Fanny !). Cela veut dire perdre une partie sans avoir marqué un seul point. On emploie souvent l’expression d’être Fanny. Cette tradition serait originaire non pas comme on pourrait le penser du sud de la France mais de Savoie. La Fanny originelle aurait été serveuse au café de Grand-Temps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue. Jusqu’au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa récompense !. Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l’humilier en public ?. Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c’est qu’elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit….ses fesses !. Le maire ne se démonta pas. Moins d’une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C’était ainsi le début d’une longue tradition….


Le problème, c’est que les joueurs n’ont pas toujours une Fanny sous la main. Ou plus exactement une Fanny qui accepterait de dévoiler ses fesses en public. C’est pourquoi, dans tous les lieux où l’on joue aux boules, une place d’honneur est réservée à une Fanny postiche. Les malheureux perdants sont alors obligés de venir embrasser en public les fesses toujours rebondies d’une Fanny représentée sous forme de tableau, de poterie ou de sculptures. Ainsi, la récompense est devenue l’humiliation suprême pour tout joueur de boules. Coincidence ?. L’expression « être capot » qui, à la belote, signifie ne pas avoir marqué un seul point dans une mène, viendrait d’une expression provençale qui veut tout simplement dire : « faire baiser le cul » !. Comme quoi, en Provence, les boules et la belote se rejoignent toujours…


petanque.jpgLa pétanque dans le sud de la France est à la Provence, ce que le rubgy est au SO ; une sorte d’institution. Mais de quand date t-elle ?.

La pétanque est avant tout considéré comme un sport de boules. Son nom vient de l’expression « pés tanqués », qui veut dire pieds joints. Le jeu consiste à lancer des boules de pétanque, pour atteindre le cochonnet. Le gagnant est celui qui a lancé la boule le plus près du cochonnet, tout comme les boules classiques. Le jeu de boules est très ancien. Les archéologues ont ainsi trouvé des traces de ce jeu, en Egypte ancienne, en Grèce du temps d’Alexandre le Grand et chez les Romains. Ce sont ces derniers qui ont introduit le jeu de boules en Gaule ( la France), à l’époque de la conquête de Massilia ( Marseille) et de Lugdunum (Lyon). Au départ, c’était un jeu de Nobles, mais il est devenu populaire avec la Révolution Française. En 1850, le jeu de boules est devenu un sport officiel. La Fédération Française de Pétanque et du Jeu Provençal qui regroupent tous les pratiquants de ce jeu existe depuis 1945. Cette Fédération organise des championnats et attribue des prix. La pétanque est présente en France, mais aussi dans d’autres pays comme Israël. Il faut aussi savoir qu’il existe un grand nombre de jeux de boules, en France comme à l’étranger. Au fil du temps, on retrouve plusieurs jeux d’adresse pratiqués de par le monde avec des boules en pierre, en argile ou en bois ou soumis à des règles différentes de celles de la pétanque, tels le jeu lyonnais, la boccia, le green bowis, etc...

A retenir : la pétanque se joue sur un terrain non délimité avec des boules de 900 grammes maximum en 13 ou 15 points. Les boules doivent être lancées dans un cercle de 33 à 50 cm. Les pieds des joueurs doivent être posés à l’intérieur du cercle et ne peuvent en sortir que lorsque la boule a touché le sol.


FB

Il n'est pas toujours évident de trouver un lieu pour faire une pause fraicheur en milieu rural tout particulièrement. Et encore plus quand nous sommes dans une région très peu peuplée comme l'Aveyron et où les villages souvent petits sont assez dispersés les uns des autres.

Et lors de nos pérégrinations en ce mois de juin en Aubrac, Photorandos a fait une halte au relais de Prinsuejols. Il fait à la fois restaurant et bar.

Pour notre part, nous souhaitions trouver un lieu offrant une terrasse pour pouvoir prendre notre casse-croûte et bien évidemment en contre-partie consommer une boisson.

Et c'est avec plaisir que nous avons pu tester ce relais. L'accueil par des dames nous a été très positif où il n'y avait aucun souci pour envahir la terrasse couverte qui borde le restaurant.

Cette terrasse à l'ombre permet ainsi de pouvoir bénéficier d'un bel abri pour une pause boissons.

Outre le bel accueil que nous avons eu, le prix des boissons a retenu notre attention. Comptez 2,50 euros pour une bière; pas cher du tout même en plein Aubrac.

Et c'est tout naturellement qu'à la fin de notre séjour, nous avions décidé de nous y arrêter pour notre retour avant de regagner nos terres aindinoises.


FBLa Charbonnière, lieu-dit le Signal.

Le point culminant de la commune d'Hostiaz dans la vallée de l'Albarine, à 1066 m d'altitude offre un point de vue superbe sur le haut Bugey mais pas uniquement. ce lieu-dit est dénommé le Signal. Il permet en effet d'apercevoir quand les conditions climatiques le permettent le Mont Blanc.

A nos pieds de ce sommet la plaine de Lavant à l'est et au sud la forêt domaniale très fournie de Jailloux. Elle était déjà présente à l'poque de Louis XI au 15e siècle. Elle fournissait les mâts des navires de la Royale de Colbert au 17e siècle.

Le panorama est représentatif du Jura méridional avec l'alignement parallèle et resseré des crêts, des monts et des vals. Le col de la Lèbe donne l'accès au Valromey et au Grand Colombier qui culmine à 1525 m d'altitude.

Les lointains offrent de beaux développements sur la chaîne des Alpes avec la pyramide sommitale du Mont Blanc.

Ce Signal est un lieu idéal pour s' y promener en venant d'Hostiaz voire de Tenay située plus bas. Une table de pique-nique est installée, permettant ainsi de faire une sympathique pose repas.


L'abri du roseau. - le 18/05/2021 @ 16:20

FBUne curiosité de la vallée du Suran.

Ce lieu situé à 20-30 minutes à peine à pied du village de Soblay et au bord su Suran ne peut pas passer inaperçu. Il vous faudra emprunter le sentier de la Bocquette. C’est l’abri du roseau, idéal pour se protéger d’une éventuelle averse subite mais aussi pour profiter d’un peu de fraîcheur avec le Suran qui le longe, lors de journées estivales.

Nous remontons le temps avec cet abri sous roche qui fit l’objet de fouilles lors de l’été de 1985. Diverses pièces ont été découvertes comme un germe de canine de cervidé perforé, des microlithes ( petites pierres taillées ou bien encore un harpon réalisé dans un fragment de bois de cerf attribué à la période Azilienne. Nous sommes ainsi au cœur de ce que l’on appelle le mésolithique. La civilisation Azilienne est une civilisation qui occupe la période intermédiaire qui voit la fin des grandes sociétés de chasseurs et le début du néolithique. Elle couvre la période post-glaciaire entre 9000 et 7000 ans avant notre ère.

Le radoucissement du climat ayant provoqué la disparition du renne, l’industrie osseuse s’appauvrit et ne connaît guère que des harpons plats taillés dans des bois de cerf. L’industrie lithique ( de la pierre) utilise préférentiellement des armatures en silex de taille microlithe ( triangles, trapèzes, qui devaient entrer dans la composition de harpons ou d’armes de jet en bois), des petites pointes ( dites aziliennes), des petits grattoirs ronds. Alors que l’Europe occidentale continue à connaître des groupes humains qui perpétuent les modes de subsistance du Paléolithique ( chasse et cueillette) s’amorcent, dans les régions du Proche-Orient, les premiers rudiments d’une civilisation Néolithique.

Ces régions du croissant fertile actuellement assez sèches, connaissent des conditions climatiques qui permettent le développement des céréales sauvages et des troupeaux d’herbivores domesticables. A noter encore que le Paléolithique moyen et supérieure du département de l’Ain donne la vision de petites communautés de chasseurs-cueilleurs. Ces hommes préhistoriques sont des itinérants vivant en alternance selon les saisons, dans des cavités ( comme c’est abri du roseau) et des sites de plein air.


Le village de Clochemerle. - le 13/02/2020 @ 11:00

vaux.jpgVaux-en-Beaujolais : un village pas comme les autres !.

Clochemerle ( de son vrai nom Vaux-en-Beaujolais), est un joli village haut perché, situé en plein coeur du vignoble du célèbre Beaujolais. Ce surnom lui vient du truculent roman éponyme de Gabriel Chevallier qui connut un succès phénoménal à sa sortie en 1934. Il fut traduit en 26 langues et vendu à plusieurs millions d'exemplaires. Il inspira de nombreuses adaptations au cinéma, au théâtre ou bien encore à la télévision.

Le roman commence en 1922 lorsque Bathélémy Piéchut, maire de Clochemerle-en-Beaujolais, décide de moderniser son village et fait construire un urinoir. L'emplacement choisi, tout près de l'église, n'est pas un hasard mais bien une provocation. Une polémique va alors éclater entre les villageois qui vont se scinder entre les les laîcs "urinophiles" et cléricaux "urinophobes". Sous couvert de l'humour et de la caricature du monde rural, Gabriel Chevallier réussit une superbe satire des travers humains, de la société et du monde de la politique, toujours très actuelle. Entre la fiction et la réalité ce village de Vaux vous permete en le visitant de vons plonger dans l'univers folklorique. a noter que ce roman est encore de nos jours édité en livre de poche.

En venant à Vaux, vous ne manquerez pas d'aller découvrir le musée Gabriel Chevallier. C'est un espace didactique à la mémoire du célèbre auteur de Clochemerle. Il rassemble 18 ouvrages dont certains sont méconnaus. Une trentaine d'esquisses réalisées par l'auteur sont dévoilées. Des documents papiers et audiovisuels sur va vie et sa relation avec Vaux-en-Beaujolais ainsi que des archives familiales complètent la visite.

Vous pourrez également découvrir des jardinières disposées un peu partout dans le village qui vous conteront quelques histoires "clochmerlines".

Celle qui sema la discorde entre les habitants est bien évidemment à ne pas manquer : la pissotière sur la place du village. Celle-ci fut créée en 2006 et représente le lien entre Clochemerle et Vaux-en-Beuajolais.

N'oubliez pas non le manège théâtral qui vous laissera vous porter par les chansons présentant les grandes figures du roman, ainsi que deux scènes mémorables.

Et puis au coeur du Beaujolais, on peut passer sous silence son vin avec le ceveau de dégustation. Crée en 1956 dans le but de promouvoir les Beaujolais Villages et le roman de Gabriel Chevallier, la Cave de Clochemerle présente des vins sélectionnées parmi un échantillonnage des viticulteurs du village. les illustrations de Paul Dufour, émule d'Albert Dubout, déroulent la truculente histoire de Clochmerle. La Cave est également le fief de la confrérie du Gosier Sec.

Côté pratique, la cave, le musée et le manège sont en accès libre et gratuit. Ouverture tous les jours y compris les jours fériés ( sauf fermeture le lundi matin, le 25 décembre et le jour de l'An). Du 1er avril au 31 octobre : 10h30-12h30 et 15-20h). De novembre à amrs, merci de consulter le site www.cavedeclochemerle.fr ou contactez le 0474032658.

Vous pourrez aussi repartir avec un souvenir du village ( livres, magnets, porte-clés, cartes postales) grâce à la boutique de vente au sein de l'office de tourisme ouvert de mai à octobre : du mercredi au dimanche de 10h30 à 13 h et de 14 h à 18h30. En mars, avril et novembre : du jeudi au dimanche de 14 h à 18 h ( 18h30 le week end). Il se situe place du petit Tertre. Contact : 0474628287


icones/story.jpgLa grande histoire du Reblochon. - le 01/02/2020 @ 10:00

reblochon2020.jpgLe fromage emblématique de la Savoie.

C’est le fromage emblématique de la Savoie. Il mérite bien quelques honneurs en retraçant son histoire. Qui est loin d’être récente. Car ses origines remonteraient au 13e siècle. A cette époque, les paysans de la vallée de Thônes doivent s’acquitter du droit d’ociège : une taxe payée aux propriétaires d’un alpage, proportionnelle à la quantité de lait de la traite quotidienne. Roublards, les producteurs pratiquent une traite incomplète afin de diminuer leur impôt !.

Après le départ du contrôleur, ils procèdent à une seconde traite dite la rebloche en patois dont ils utilisent le lait riche en crème pour fabriquer un fromage onctueux qui deviendra ainsi le Reblochon.

Les choses ne s’accélèreront qu’au 19e siècle où débute le commerce proprement dit. Différents facteurs dont le rattachement de la Savoie à la France ou l’extension des voies de communication favoriseront le développement du commerce du Reblochon, qui est commercialisé à la fin du 19e siècle dans toute la France ainsi qu’à Genève ou bien encore en Italie. En 1932, c’est le début d’une organisation collective. Le syndicat des expéditeurs de véritables Reblochons est créé. Sa principale mission sera de protéger le Reblochon du risque mortel pour l’agriculture de la vallée, d’une production étendue à toute la région.

En 1953, un premier décret reconnait le fromage sans pour autant le rattacher à une zone de production. Il faudra attendre le 7 août 1958 pour que le Reblochon reçoive une Appellation d’Origine Contrôlée. Plusieurs décrets successifs ont d’abord limité la zone d’appellation, puis mieux encadré la production et enfin précisé les conditions strictes de fabrication et d’affinage. Le Reblochon de Savoie connaîtra vite le succès, mais toujours en respectant les étapes traditionnelles de fabrication. En 1971, on crée le Syndicat Interprofessionnel du Reblochon avec pour objectifs : la défense de l’aire de délimitation telle que définie en 1958, la sauvegarde et la promotion du produit, le respect et la défense de son appellation d’origine, le développement et la commercialisation.

Les années 1980 marquent le développement important du marché du Reblochon. De nombreuses fruitières se tournent vers la production de Reblochons qui apporte une meilleure valorisation que l’Emmental. Grâce à la notoriété grandissante du reblochon, notamment liée au tourisme d’hiver, on assiste à la progression fulgurante de ses ventes. Dans les années 1990, on assiste à la généralisation de la pastille de caséine  à tous les Reblochons. Les premières pastilles de caséine ont été apportées pendant la seconde guerre mondiale afin de rationner les Reblochons. Abandonnés à l’après-guerre, elles sont réintroduites plus tard afin d’identifier les Reblochons fermiers, puis sont généralisées à tous les Reblochons au début des années 90. Elles sont utilisées aujourd’hui comme un outil de traçabilité.

En 1996, le Reblochon obtient une reconnaissance européenne de l’AOC et devient ainsi AOP Reblochon. En 2004, c’est la première présence de ce fromage à la télévision. 10 ans plus tard, c’est la reconnaissance de règles de Régulation de l’Offre officielles pour le Reblochon. C’est un dispositif collectif permettant d’optimiser la qualité des Reblochons tout au long de l’année. En 2015, on procède à la dernière révision du cahier des charges. Enfin, l’AOP Reblochon fête ses 60 ans en 2018. Avec 16 000 tonnes de production annuelle, elle est la 3ème AOP fromagère française en terme de volumes.