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Le travail.

travail.jpgLe travail : un patrimoine à conserver.

Rien à voir avec celui du quotidien même si celui-ci en était tout de même un à part entière. Il n’est pas rare de rencontrer lors de randonnées au travers du Bugey ou dans le Jura dans certains villages un travail installé. C’est notamment le cas à Evosges. Ceci permettait de maintenir immobiles de gros animaux comme les bœufs ou les vaches pour qu’on puisse les ferrer en toute sécurité. Il faut savoir qu’autrefois, certaines vaches assuraient les travaux des champs parce qu’on ne possédait pas de bœufs. C’était une nécessité de ferrer les bêtes car la corne de leurs sabots s’usait car elles marchaient bien plus que de nos jours. Les vaches n’étaient pas parquées dans des clos. Elles allaient au champ matin et soir dans les pâturages communaux comme ceux de Narse ou Jargoy. La distance était importante sur des chemins caillouteux et pentus. Quant aux bœufs, le travail qu’on leur demandait était éprouvant et nécessitait qu’ils soient bien d’aplomb sur leurs pattes afin de pouvoir tirer de lourdes charges. Alors, pour éviter que les bêtes n’aient les pieds blessés et ne boitent, on allait chez le maréchal ferrant. A Evosges, c’était Lili qui a exercé ce métier une dizaine d’années à partir de 1949. L’arrivée des tracteurs vers 1960 a marqué la disparition des bœufs. Le travail d’4vosges fut fabriqué à Izenave. Les sangles et les cordes provenaient d’un cordier basé dans le village de Clezieu. Il fallait un maréchal ferrant professionnel pour apprendre ce métier car l’art et la manière de ferrer les bovins était différente que celle pour les chevaux. Il fallait d’abord immobiliser la bête. On utilise pour cela un joug qui sert à fixer la tête. Les sangles ventrales permettent de la soulever, les chaînes d’entraver les pieds, la corde de replier la patte à travailler. Le sabot à ferrer doit être d’abord préparé, la corne taillée et limée avec la plane. Toutes les bêtes n’ont pas la même pointure si l’on peut dire. Il y a donc plusieurs numéros de fers, jusqu’à 6. De plus, les fers à poser sur les pattes arrière sont plus étroits. Le fer lui-même doit être ajusté de façon à ce que l’animal soit bien en équilibre. Une forge permettait de le chauffer au rouge et de le travailler pour lui donner la forme voulue. Ensuite, en prenant les précautions nécessaires, le maréchal ferrant fixait le fer sur le sabot avec des clous spéciaux. Le travail de ferrage était pénible à cause de la position à adopter. De plus, l’animal avait peur et un coup de pied ou un coup de corne était toujours possible. Il fallait être précis et adroit afin que la bête ferrée puisse marcher sans problème. Parfois, les bêtes perdaient leurs fers ou ils s’usaient. Alors, il fallait recommencer !.



 

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