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L'Opéra de Lyon
De quoi surprendre les non initiés !.
Je suis bien loin au préalable d’apprécier l’opéra d’une manière générale mais à la vue extérieure du bâtiment où sa façade principale est surmontée de 8 statues représentant des muses, je me suis laissé tenter par la possibilité offerte de partir découvrir celui de Lyon. De voir ainsi son intérieur après l’extérieur bien imposant.
Il faut savoir qu’il y a déjà trois siècles que la ville de Lyon abrite un opéra, situé au cœur de la presqu’île. Le théâtre d’aujourd’hui associe un décor dit néo-classique avec une architecture contemporaine. Tout cela fut imaginé par Jean Nouvel, architecte.
L’inauguration remonte à 1993 et marqua le 20e siècle, après quatre années de grands travaux. L’opéra fut donc fermé au public pendant toute cette période. Il fait aujourd’hui partie du patrimoine international et occupe une place de choix dans ce premier arrondissement de Lyon. Si on a su conserver le caractère d’origine, il ne subsiste du début que les quatre murs et le foyer du public. C’est donc à l’intérieur de l’opéra que tout sera entièrement revu et corrigé où l’on a pu multiplier les volumes tout en respectant le périmètre initial du théâtre.
Plusieurs lieux de spectacle étaient ouverts au public ce jour-là ; ce qui m’a permis de pouvoir les découvrir. Nous avons la grande salle qui accueille les principaux spectacles, l’amphithéâtre, les foyers.
Mais l’opéra dispose aussi bien évidemment de lieux de répétitions comme le studio du chœur situé au niveau -4, celui de répétition situé à l’aplomb du plateau de la scène et ayant une superficie de plus de 400 m2, du ballet. Et enfin le dôme.
Le jour de ma visite, le Grand Studio du Ballet accessible sur deux niveaux n’était pas disponible au public pour cause de répétitions des danseurs. C’est au même niveau que l’on peut retrouver les loges des artistes du corps de ballet. C’est un peu mon regret de ne pas avoir pu le découvrir car sa verrière offre une superbe vue sur la ville.
Disons dans un premier temps quelques mots sur le péristyle qui est en fait le lieu d’accès à l’intérieur du bâtiment avant d’atterrir dans le hall d’accueil. Il est dallé de granit noir. Il longe trois des côtés de l’Opéra. Sa transparence assure la continuité urbaine entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment. On y découvre trois portes-tambours en verre. Il devient aussi un lieu d’échange en faisant depuis déjà plusieurs années café-concert. En hauteur, on peut découvrir une reproduction partielle de ce qui fut le plafond de la grande salle de l’ancien opéra.
L’accès au hall d’accueil proprement dit s’effectue au travers de trois porte-tambours opaques, qui offrent une brève transition avant d’apercevoir dans un volume de plus de 30 mètres de haut, une plastique massive qui correspond à la coque de la salle. Celle-ci est recouverte d’une laque noire brillante qui lui apporte une touche de préciosité.
Entièrement vitré, l’espace d’accueil invite le spectateur au voyage vers l’amphithéâtre si l’on opte pour la descente, vers la salle si l’on choisit la montée.
Au cours d’un cheminement progressif alternant des escalators, des passerelles, des platelages en métal perforé, vous êtes amenés aux portes de la salle. Il côtoie le vide impressionné qui se retrouve amplifié par le jeu des transparences et des perspectives inhabituelles. Avant notre entrée dans la salle, intermède entre deux univers noirs, on traverse des sas habillés de rouge vif.
Passons à la salle proprement dite qui avouons-le est le lieu le plus significatif de cet opéra. C’est un pur écrin de bois noir, trop à mon goût, ponctué de touches d’or même si j’ai eu du mal à bien visualiser ce genre de détails. Cette salle offre une capacité de 1200 places voire même parait-il un peu plus dans le cadre d’une extension, et a conservé après tous les travaux un caractère considéré comme plutôt chaleureux.
De configuration à l’italienne, elle comporte un parterre et six balcons disposés en cascade. Le choix des matériaux et le traitement à base de bois sur les parois et au sol, le rapport et la forme des volumes scène-salle, ont favorisé une acoustique exemplaire avec pour ceux qui s’y connaissent un taux de réverbération de 1,2".
L’éclairage comprend des diffuseurs de fibres optiques face à chaque visage. Cela rappelle par sa douceur la lueur des bougies dans les théâtres des siècles passés. Venu tout droit des ateliers de soierie lyonnais, le très léger rideau de la scène palpite au moindre souffle et la lumière qu’il réfléchit nimbe les balcons d’un or discret.
Pour mieux l’isoler des autres lieux du bâtiment et lui conférer un caractère intime et secret, la salle est suspendue. On y découvre six poutres métalliques, de 23 tonnes chacune, reliées d’un côté à six fins piliers en béton de 46 mètres et de l’autre au mur de la scène, soutiennent la structure d’acier. J’avoue que cette salle est très imposante. Elle bénéficie au passage d’une haute technicité qui rend ainsi la scène surprenante. On citera par exemple la cage de scène et ses 26 mètres de hauteur.
Au niveau -2, vous pourrez découvrir l’amphithéâtre. Cette salle, revêtue de granit noir poli et fermée par une cloison acoustique, composée de panneaux métalliques, peut accueillir 200 auditeurs lors des concerts, récitals, animations, conférences et autres débats. Ses quatre rangées de gradins enserrant une scène centrale rappellent le théâtre gréco-romain.
Le foyer principal de son côté, est un véritable témoin du passé de cet opéra puisqu’il s’agit de la seule salle conservée de l’ancien théâtre de 1831. Il est situé au niveau du parterre. Il fait contrepoint à l’architecture nouvelle. Son décor originel restauré se reflète dans le sol en granit noir poli. Les peintures du plafond de l’artiste lyonnais Daumer représentent des allégories sur la musique. L’opéra de Lyon dispose d’un second foyer, plus petit. Situé au niveau 8, il offre une vue panoramique sur la ville.
Ce que l’on peut très admirer de l’extérieur du bâtiment, c’est le dôme. Il s’agit d’une voûte en verre de double épaisseur. C’est une belle réussite architecturale de la fin du 20e siècle respectant dans sa modernité les couleurs traditionnelles du théâtre que sont le noir, le rouge et l’or.
La façade de cet opéra est de style néo-classique et les architectes ont conservé les murs originaux. Ce qui fait que le lieu garde l’aspect du théâtre qui fut construit par Antoine-Marie Chevenard et Jean-Marie Pollet et inauguré en 1831. Tout en sachant que l’origine du grand théâtre de Lyon est à rechercher plus loin en arrière, en 1756 lors de son inauguration suite au travail de l’architecte Soufflot qui s’était déjà chargé du projet du Panthéon à Paris. Il pouvait accueillir 2000 spectateurs pour les représentations.
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En 1825, la ville décide de racheter son Grand Théâtre et prévoit de l’agrandir. Il sera détruit en 1826 par un incendie et remplacé en 1831 par un nouvel opéra. Et puis de nos jours, par celui que je viens de vous présenter.
De dehors, on peut découvrir les deux étages généralistes et une façade comprenant pas moins de sept arcades surmontées à l’étage supérieur de sept grandes baies encadrées par huit colonnes. A noter la présence des muses que sont les neuf filles de Zeus. Il s’agit de statues désormais en fonte peintes en couleur pierre et hautes de trois mètres.
Bilan
J’avoue que j’étais loin de m’attendre à un tel visuel des lieux. Je pensais découvrir une salle de théâtre et c’est tout. Je me faisais une idée totalement différente de ce qu’est un opéra. A la fin de cette visite, j’ai donc eu un autre regard de ce type de salle de spectacles.
Mais ce n’est pas pour cela que je me lancerais à priori à aller découvrir des représentations. Pour moi, la représentation du moment ne m’a guère conquis, plutôt tablée danse ce jour-là. C'est vrai que moi et la danse cela fait deux. Mais je comprends tout à fait que certains comme ceux présents dans la salle ce jour-là puissent apprécier ce genre de divertissement.
Et puis l’ensemble me parait trop noir, sombre, pas assez chaleureux où le modernisme est trop prononcé. Même si vous me payez une place de danse, cela ne m’attirera pas je pense!. Tout en sachant que l'opéra ne propose pas que des spectacles de danse comme je l'ai découvert par la suite en me renseignant quelque peu.
Sachez qu'au chapitre des évènements, l'opéra de Lyon propose un agenda très conséquent et tous types de styles, aussi bien en concert, danse, festival, opéra, opéra concert, orchestre de chambre. Vous y trouverez sûrement votre bonheur parmi cette liste où le fado, le lyrique notamment se côtoient ici sans problème. Et pour des prix souvent compris entre 15 et 25 euros; donc accessibles au plus grand nombre.
Au final, j’ai tout de même apprécié cette visite et d’avoir pu me faire une idée de ce que représente un opéra et ainsi de parfaire mes connaissances sur l'une des richesses historiques de la Capitale des Gaules. Et sans payer sa place de spectacle, il est loin de connaitre des lieux comme ceci gratuitement. Ainsi, je pourrais dire que j’y fus un jour ! .
Mais les spécialistes apprécieront ce haut lieu qui donne l’envie de partir à la découverte de ses moindres recoins et qui trône fièrement sur la place de la Comédie, face à la mairie centrale. Il est imposant avec au total son volume de plus de 75 000 m3, ses 14800 m2 de surface, ses 18 étages dont les 5 derniers se trouvent dans la verrière portant ainsi à 42 m du sol l’édifice total ; sans compter les 20 m enterrés. Une fierté de la ville.
Pour venir à l'opéra de Lyon :
Place de la Comédie
BP 1219
69203 Lyon cedex01
France
TEL : 04 69 85 54 54
Billetterie ouverte du mardi au samedi, de 12h à 19h.
billetterie@opera-lyon.com
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