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La tourterelle turque

Sympathique colonisatrice

La tourterelle turque fait partie de la famille des Columbidae. Elle appartient au groupe des tourterelles ayant un collier qui comprend plusieurs espèces. Il ne faut pas la confondre en particulier avec la Tourterelle à collier (Streptopelia semitorquata) ou la Tourterelle domestique (Streptopelia risoria) qui ont un aspect très proche avec un collier noir comparable.

Elle mesure environ 32 cm de long pour un poids compris entre 125 et 240 g.

C’est un oiseau au dos beige pâle tirant vers le gris vineux bien reconnaissable à son demi-collier noir derrière le cou.

Le dessus de la tête est généralement gris pâle, couleur se fondant dans le rose vineux clair de la face chez le mâle ou le chamois vineux chez la femelle.

L’arrière du cou présente un étroit demi-collier noir souligné nettement de blanc sur sa limite supérieure et plus discrètement pour sa marge inférieure. Le reste du cou, la poitrine et toute la partie antérieure du corps tirent le plus souvent vers une coloration sensiblement chamois vineux s’éclaircissant vers le blanc chamoisé au niveau du ventre et des couvertures sous-caudales. La coloration violacée de la poitrine est souvent un peu plus soutenue chez le mâle que chez la femelle. Le dos, les scapulaires et les petites couvertures alaires sont gris-brun sable. La large plage gris pâle formée par une partie des couvertures alaires (grandes, primaires et secondaires internes) contraste avec le gris sombre des secondaires externes et le gris brun des rémiges primaires. Cette couleur se retrouve au niveau du dessus de la queue, seulement marquée aux coins par la coloration blanc crème des extrémités des rectrices, surtout les plus externes.

Les deux sexes sont semblables et ne peuvent généralement être reconnus que par leur comportement en période de reproduction. Les jeunes n’ont pas de collier.

Les variations pigmentaires ne sont pas rares chez cette espèce. Ainsi en Hongrie, des individus de différents types ont été observés : coloration crème plus ou moins pâle, blanc jaunâtre, blanchâtre avec quelques plumes roux clair sur l’ensemble du corps, blanchâtre et même entièrement blanche.

Le chant de la tourterelle n’ est pas son point le plus agréable. Elle gémit . Son chant est assez monotone « rou-rouuuu…rou » avec accentuation sur la seconde syllabe. Lorsque le mâle a réparé un lieu de nidification, le son varie un peu; il est un peu plus vibrant.

Son aire de répartition couvre l’Europe centrale et s’étend vers l’ouest. Cette espèce est omniprésente aujourd’hui au voisinage de l’homme dans les villes et les villages. Son expansion est récente en France où les premiers oiseaux ont été observés en 1950 dans les Vosges. Depuis, cet oiseau peu farouche  que l’ on peut approcher à quelques mètres surtout en milieu urbain, s’est multiplié et a gagné pratiquement tout le pays. Elle est très présente sur la façade Est du pays.La Tourterelle turque s’alimente de graines, de baies et de bourgeons mais aussi de touts petits cailloux au bord des routes. Dans les mangeoires en hiver, elle consomme des graines diverses concassées, des pois concassés, des flocons d’avoine, des miettes de pain ou de gâteau, des déchets de cuisine et du pain.

La reproduction peut avoir lieu toute l’année mais surtout entre février et octobre. On a déjà vu des couvées aboutir jusqu’ à l’ automne avec décollage de la nichée début novembre. Le nid constitué de brindilles disposées de manière assez « aérée »  et sommaire donne dans l’ensemble une sensation de fragilité et hélas il n’ est pas rare que l’ oeuf tombe quand la tourterelle se positionne ou bien quand le vent souffle fort.  C’ est la raison pour laquelle il y a fréquemment des couvées de remplacement. Et puis les prédateurs ne sont pas rares comme la pie, la corneille, le geai ou l’ écureuil. Le mâle défend avec vigueur son nid et sa femelle si elle est attaquée; il peut parfois y perdre la vie ou être blessé. Je me souviens d’ un mâle que j’ avais récupéré suite à l’ attaque d ‘une pie; il avait eu une aile cassée et un chat n’ attendait plus que mon départ pour y sauter dessus. Il fallait donc réagir et je l’emmena à un centre de soins; à 7-10 jours le mâle fut remis sur pied. La femelle pendant plusieurs jours ne cessa pas de l’ appeler par ses roucoulements. Il faut savoir que les couples se forment pour toute la vie.

La tourterelle niche fréquemment dans les saules pleureurs, tilleuls, grands conifères voire sur des endroits plus surprenants. La femelle pond généralement deux œufs blancs ( parfois 1 seul)  comme chez tous les colombidés. Les œufs sont couvés 14 jours par les deux parents ( le relais entre les 2 parents se fait régulièrement mais la femelle est celle qui les couve le plus; celui qui souhaite le « relais  » de la couvaison se met à roucouler; des roucoulements qui peuvent être repris plusieurs fois si l’ autre membre ne vient pas le remplacer) qui nourrissent aussi les petits par régurgitation (lait de pigeon). Les jeunes quittent le nid au bout de 3 semaines mais sont encore nourris par les 2 parents souvent encore près de 10 à 15 jours.19e jour.

 Propagation de l’espèce depuis 1900 :

     /    vers 1900
  /    jusqu’en 1928
  /    jusqu’en 1938
  /    en 1946
  /    en 1949
  /    en 1957
  /    en 1963
  /    en 1973



 

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