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De choses et d'autres

vanoise.jpgLes parcs nationaux en France.

Lors de vos randonnées au travers de la France, il est fort à parier que vous passerez par l'un des parcs nationaux que compte notre pays. Créés par la loi du 22 juillet 1960, les Parc nationaux de France assurent la protection de milieux naturels et de paysages d’exception. Ils sont le support de relations exemplaires entre l’homme et la nature. Sur le terrain, les équipes des parcs conjuguent plusieurs missions : sauvegarder et gérer avec une certaine attention les richesses biologiques et culturelles des territoires qui leur sont confiés, permettre un accès raisonné du public à ce patrimoine et en faire partager la connaissance, promouvoir des usages et des modes de développement qui préservent l’avenir et le caractère des lieux. Espaces de réflexion et d’action, de recherche et de contemplation, d’observation scientifique et d’expression artistique, les parcs nationaux sont au nombre de 250 en Europe et de 2000 à travers le monde. Ils sont des sites privilégiés pour l’application des traités et accords internationaux sur la conservation de la diversité biologique. En France, les parcs nationaux sont des établissements publics de l’Etat, placés sous l’autorité du ministère de l’Environnement. Leurs orientations sont définies par un conseil d’administration composé de responsables des services de l’Etat, d’élus locaux, de scientifiques et de représentants de la société civile.

La France en compte plusieurs : celui des Cévennes sur les départements de Lozère, du Gard et de l’Ardèche. Créé en 1970, il comprend 91279 hectares en zone centrale et 229726 en zone périphérique.

Les Ecrins ( Hautes Alpes – Isère) : créé en 1973 – 91800 ha en zone centrale, 178673 en zone périphérique.

Guadeloupe : création en 1989. 17180 ha en zone centrale, 16200 en zone périphérique.

Port Cros (Var) : création en 1963. 675 ha terrestres, 1800 ha marins.

Pyrénées (Hautes Alpes ; Pyrénées Atlantiques ): création en 1967. 45707 ha en zone centrale, 206352 en zone périphérique.

Vanoise ( Savoie) : création en 1963. 52839 ha en zone centrale, 143637 en zone périphérique.

Mercantour (Alpes Maritimes, Alpes de Haute-Provence) : création en 1979. 68495 ha en zone centrale ; 146270 ha en zone périphérique. Population permanente : 17385 habitants en zone périphérique. Environ 600 000 visiteurs par an. 28 communes concernées. Nombre d’espèces recensées : oiseaux 153 ; mammifères 58 ; reptiles et amphibiens : 25 ; invertébrés : de 5000 à 8000. Flore : 2000 dont une trentaine endémiques de l’Argentera Mercantour.


barsospel.jpgUn très bon accueil.

Photorandos a eu l’occasion sur son parcours des chemins du GR5 de faire escale à Sospel. Et de tester le bar Central PMU. Il est très bien situé face au pont qui enjambe la rivière locale, sur une place où trône une fontaine. Cela vous permettra de remplir éventuellement vos gourdes car cette eau est potable. L’établissement fait essentiellement bar mais offre aussi une petite restauration pour celles et ceux qui sont de passage. Pour notre part, nous y avons pris notre petit déjeuner sur leur terrasse couverte. Nous avons tout d’abord été emballés par le très bon accueil que nous avons reçu de la part du patron et de la patronne. Très vite, notre demande a été prise en charge. Dans des assiettes allongées, on nous apporta du pain tout à fait croustillant et frais. Il était déjà découpé en deux puis chaque morceau était également pré-coupé ; histoire de ne pas perdre de temps sur cette action. Vous pourrez accompagner votre déjeuner d’un café, petit ou grand. On vous conseille la grande taille, guère plus chère et ce sera plus agréable pour absorber le solide. Le pain s’accompagnait de mini portions de confitures de la marque St Mamert, différentes d’un convive à l’autre. On trouvait à la fraise, à l’abricot ou bien à l’orange. Sans compter aussi de la pâte à tartiner ou du miel. On peut quelque peu regretter de ne pas avoir eu droit à des confitures moins industrielles. Le café s’est accompagné de la présence de deux petits sucres. Il était satisfaisant. Rien ne vous empêchera si vous avez un bel appétit de commander un croissant ou un pain au chocolat ; un peu gras tout de même mais au goût bien beurré. On peut redemander sans soucis du pain supplémentaire. Comptez au final pour ce service rapide et accueillant 5,10 à 5,30  euros pour le petit déjeuner standard soit café, pain et confitures. Certes, ce n’est pas exceptionnel comme petit déjeuner où un verre de jus d’orange ou de pomme n’aurait pas été de refus. Mais la qualité du pain et de la viennoiserie compensent cela pour un prix qui nous apparait plutôt justifié d’autant que nous étions en plein centre de la ville et en terrasse. C’est donc une adresse que nous recommandons. On rajoutera également que le patron n’hésitera pas à vous inviter à visiter son village. Depuis son bar, il vous fait la visite de ce qu’il ne faut pas râter et notamment la ruelle juste derrière le bar qui donne ensuite sur la place principale qui vaut son cachet de par son architecture. A retenir : emplacement, la terrasse, la CB acceptée si vous y mangez pour le repas, accueil charmant.


La récolte du goémon. - le 30/07/2018 @ 17:20

goemon.jpgDes algues aux usages multiples.

La récolte du goémon sauvage est une pratique rythmant l’économie de la Bretagne et constituant une branche professionnelle à part entière. Elle consiste à récolter les algues de culture qui ne représentant que des tonnages très minimes peut se faire de deux manières.

A pied, le ramassage artisanal du varech de la laisse de mer sur les plages reste pratiqué, notamment pour la fertilisation des jardins potagers. Cependant, la récolte commerciale se déroule à marée basse, à même les rochers, sur les champs d'algues qui bordent les côtes bretonnes. Elle est constituée de quelques milliers de tonnes de petit goémon ( chondrus crispus et mastocarpus stellatus) destinées à la production de carraghénanes que l'on peut trouver notamment dans les plats préparées de nos supermarchés, et de quelques milliers de tonnes de fucus serratus et d'ascophyllum nodosum destinées à la production de farines alimentaires pour le bétail.


A bord d'un goémonier. C'est un bateau de petite taille, à fond plat et non ponté, équipé d'un bras mécanique articulé plongeant dans l'eau et se terminant par un scoubidou, un outil en forme de crochet sur lequel les algues sont entrainées par un mouvement de rotation puis arrachées. Les algues remontées à la surface sont ensuite stockées dans la cale du bateau, une pompe tournant en permanence pour évacuer l'eau embarquée avec les algues. 35 000 tonnes d'algues soit 60 % de la récolte française sont débarquées au port de Lanildut dans l'AberIldut dans le Finistère. Elle est constituée en presque totalité de laminaria digitata destinée à la production d'alginates. Le niveau de production est très variable d'une année sur l'autre en fonction du cours des alginates sur le marché mondial où la production française est minime.
Les algues récoltées par les goémoniers sont ensuite transformées en sous-produits agricoles ( engrais), alimentaires ( notamment des pâtes et des moutardes, mais aussi des algues en salade) ou industriels ( produits chimiques, notamment de la gélatine utilisée tant dans l'industrie agro-alimentaire que pour les cosmétiques).


Le métier de goémonier en 1864


La récolte du varech est ainsi décrite en 1864 sur les côtes du nord du Finistère : "La coupe du varech a lieu à des époques fixes. Au jour convenu, on voit des populations entières accourir sur la grève, avec tous les moyens de transport qu'elles ont pu se procurer : chevaux, boeufs, vaches, chiens, tous les animaux sont employés, tous les instruments sont mis en réquisition; on trouve au rendez-vous les femmes, enfants, les vieillards; personne ne reste au logis ce jour-là. On dirait la récolte d'une manne céleste !. Les réunions ainsi formées, s'élèvent dans certaines baies à vingt mille personnes et plus. Chacun s'occupe de recueillir la plus grande quantité de varech possible pour en former un monceau sur le rivage mais il arrive nécessairement que dans ce pillage régulier, les plus riches fermiers qui disposent de nombreux attelages et de beaucoup de bras sont toujours les mieux partagés. Pour obvier à cet inconvénient, les prêtres catholiques..."


Les paysages du Crêt de la Goutte.

Au coeur des monts Jura, le Crêt de la Goutte du haut de ses 1621 mètres d'altitude, est le point culminant du Grand Crêt d'eau. Par beau temps, le panorama est superbe sur tous les environs. Aux chaînons du Jura succèdent les plateaux du Bugey et la chaîne des Alpes avec ses sommets enneigés. Composé de couches sédimentaires calcaires épaisses, le Grand Crêt d'Eau termine la Haute Chaîne du Jura, formant des plis complexes, résultats de la création et de l'exhaussement des Alpes. Une faille assez active suit le Vuache et la Vallée de la Valserine, occasionnant de nombreuses fractures dans la structure des roches où alternent des couches dures et d 'autres plus tendres. Cette alternance explique les crêts rocheux et les combes plus fraîches où les sols plus profonds s'établissent sur les marnes.

Les pelouses. Au mois de juin et de juillet, les pelouses d'altitudes se couvrent d'une flore délicate aux teintes multiples alors qu'à l'automne, le doré des herbes sèches s'associe au blanc lumineux des bancs de calcaire. Les pelouses d'altitude du Grand Crêt d'Eau sont tout à fait représentatives de l'étage montagnard : associations de vérâtre à cirse, de luzules, de sislérie ou de plantain. Elles sont issues des défrichements et du pâturage séculaire des troupeaux mais aussi des différences de sols, plus ou moins profonds, et de la relative sécheresse des sommets. Les zones pâturées avec plus d'intensité ou proches des chalets et des goyas renferment des plantes nitrophiles ( orties, rumex et chénopode"bon Henri" ou oseille sauvage....). Les successions de crêts taillés dans le calcaire massif et de combes herbeuses, mêlées de rochers et d'éboulis se prêtent à la diversité des milieux et accueillent des cortèges floristiques particuliers : carex sempervirens, plantain atrata, épervière piloselle ( pileuse), thym serpolet, valériane des montagnes, seslérie bleuâtre, génévrier nain, raisin d'ours. Entre la Grande Gentiane jaune et le Vérâtre, il faut choisir. L'une, bien que très amère, fournit un alcool particulier; l'autre est un poison redoutable qu'il vaut mieux éviter de toucher. Mais il est assez facile de les reconnaître. La gentiane possèdes des feuilles opposées le long de sa tige, l'autre des feuilles alternées.


La pêche catalane - le 14/07/2018 @ 10:02

Les techniques de pêche les plus courantes en Roussillon.lamparo.jpg

Il existe différentes techniques de pêche selon les saisons mais aussi les poissons sur le Roussillon. Il y a tout d’abord la pêche au bœuf qui se pratique à l’aide d’un filet tracté par deux embarcations côte à côte. Celle qui dirige s’appelle le bateau bœuf et l’autre le bateau veau. Les barques utilisées sont très imposantes et mesurent environ seize mètres. Cette technique imaginée par les Catalans en 1720 s’utilise pendant l’hiver lorsqu’il y a beaucoup de vent. Elle ne pouvait être pratiquée que sur des fonds uniformes exempts de roche. Le filet est composé d’une poche et de deux ailes pour capturer les poissons pélagiques ; c’est à dire les poissons évoluant dans les zones de pleine mer à distance des côtes et qui se déplacent en bancs comme les sardines. Il fut remplacé par la suite par un filet chalut tiré par un seul bateau. En 1910, il y avait à Banyuls 96 barques à voile latine qui pratiquaient la pêche au boeuf et une trentaine de bateaux palangriers. On comptait cette année là 950 inscrits maritimes à Banyuls-sur-mer. L’ère de décadence fut amorcée vers 1920. La pêche au boeuf et à la palangre était de moins en moins rentable, sur tout le littoral, aussi bien français, qu’espagnol et italien. Mais plus difficiles pour les Français, à cause des réglementations plus strictes.

La pêche au lamparo fut importée par les réfugiés espagnols et se pratiquait en été sur la côte roussillonnaise à partir des années 40. On la pratiquait également  sur le Languedoc comme à Sète. Elle était autorisée en temps de pénurie alimentaire jusqu’à la fin des années 60, date à laquelle les bateaux furent modernisés. Deux embarcations partaient  au large la nuit. La première, le canot appelé bateau-feu, était doté de lampes à gaz et devait indiquer l’emplacement des bancs de poisson. La seconde, la barque de pêche, équipée d’un large filet, remontait le poisson à bord. Cette technique était consacrée à la pêche des poissons bleus comme les sardines, anchois et autres maquereaux. Les hommes dormaient la nuit dans les barques en attendant le signal du "fougate", qui de son canot avertissait le capitaine. L’équipage de la barque de pêche encerclait le banc de poissons.

Enfin, il y a la pêche au "sardinal". Cette pêche de pratique avec un filet en fil de lin très fin aux mailles serrées que l’on appelle le sardinal. Disposé à la verticale, il est signalé à la surface par une lumière ou une cloche et par deux flotteurs. Le banc  de sardines percute alors ce filet et s’emprisonne dans les mailles. La pratique de cette pêche était basée sur le déplacement des bancs de poissons. La sardine se déplaçait en journée : à l’aube vers le fond, à midi à la surface et le soir à un milieu intermédiaire. De plus, les bancs se déplaçant vers le soleil, le filet était orienté vers celui-ci. Au retour des barques, le résultat de la pêche était rangé dans des paniers en roseau d’une contenance de 50 kilogrammes.


alpage.jpgPourquoi des murets dans le Jura ?.

Il n’est pas rare si vous vous baladez sur les alpages de nos monts Jura de rencontrer des murets. Ils sont rectilignes, en partie écroulés par le temps qui passe et abandonnés. On en trouve sur les pentes du Crêt du Milieu. Certains sont présents pour limiter les alpages et la forêt. Jusqu’au 12e siècle, les alpages étaient communs entre les villages de Farges, Airans, Ecorans, Collonges dans le bailliage de Gex et ceux de Longeray, Léaz, Grésin, Vanchy, Ballon, Lancrans, Confort, Chézery et Menthières dans le bailliage de Bugey. Nul besoin de limites. Après 1813, des murets en pierre sèche furent construits pour délimiter les alpages achetés par des propriétaires aisés de Collonges ou pour séparer la forêt de l’alpage, les troupeaux n’ayant plus le droit de parcourir les bois. De nos jours, on peut constater que les murets même s’ils se dégradent sont encore bien visibles dans le paysage de l’alpage. Ils servent encore d’abri à une certaine faune. Des reptiles, des oiseaux comme les rouge-queue, des mustélidés aiment encore les fréquenter ou les habiter. Ils s’intègrent parfaitement au paysage minéral des sommets, composent des rocailles couvertes de lichens, de Joubarbes et d‘Orpins. Ils peuvent être aussi un bon indicateur pour le randonneur quelque peu égaré pour  se repérer depuis une carte.


pic.jpgUn établissement qui peut mieux faire !.

A l'occasion d'une virée dans le Vercors dans le secteur de Lans, une petite halte conviviale cela fait toujours du bien après une randonnée hivernale. Plusieurs établissements sont présents dans cette commune dont le Pic Saint Michel située sur la rue principale et juste en face de l'église où il est très aisé de trouver une place de parking. C'est un bar-pmu et restaurant qui est ouvert toute l'année de 6h30 à 22h30 et 1h45 le vendredi et samedi. Il peut ainsi vous proposer des formules-repas de 10 à 18€ : ravioles, gratin au bleu, picouic/frites...Et ce à tout moment  de la journée. Parmi ses spécialités, on trouve le  diot (artisanal), la Tiflette. Raclette sur réservation le soir. Il présente un  baby-foot professionnel et la possibilité pour les joueurs de parier à BeIN Sports. La fermeture hebdomadaire est  le lundi hors vacances, fériés et ponts. Il est ouvert du 01/01 au 31/12 de 6h30 à 22h30 et Jusqu'à 1h45 les vendredis et samedis.
Photorandos n'y a donc pas mangé mais pour l'avoir testé  plusieurs fois peut vous donner son avis. L'un des plus forts de cet établissement, outre son emplacement dans Lans en Vercors c'est sa terrasse ombragée assez grande qui vous permettra de manger à l'extérieur aux beaux jours. Un bon point car de toute façon l'intérieur du bar est assez spartiate et assez sombre avec seulement la présence de quelques tables rondes. Pas de quoi accueillir l'hiver un groupe de 20 randonneurs. Le lieu intérieur est donc un peu déprimant et pas assez grand et près de vous vous sentirez un peu serré avec les chaises hautes collées au bar.  La présence d'un téléviseur branché en permanence est un peu gênant. Mais ce qui l'est encore plus, c'est cette odeur de tabac. En effet le patron qui a vite filé une fois après avoir pris notre commande à l'extérieur ne doit pas se gêner de fumer à l'intérieur. C'est dommage. L'établissement possède un sanitaire. Le lieu est assez correct mais tout est minuté avec un bip permanent. Gare à ne pas d'un coup se retrouver dans le noir si l'on est trop long. Un pas de déplacement dans le wc et la lumière revient. L'eau aussi est calculée au millimètre près je dirais !.
Sinon, le service fut assez rapide. Si l'on souhaite un thé, le patron vous répond : " vous choisissez à côté votre sachet ". Mouais. Quand on est professionnel, on vous dit le choix possible et l'on vous porte le sachet demandé. Y a le choix dans ces thés Fiollet. D'autant que ce bar n'y va pas de main morte sur les tarifs qui avaient grimpé depuis notre dernier passage. Ce n'est pourtant Megève et pourtant ça astique grave !. Si les bières sont à des prix raisonnables, on ne peut en dire autant d'un thé ou d'un chocolat, respectivement 3,50 et 4 euros !. Plus cher qu'aux Houches !.  D'autant que la dernière fois  on nous avait avoué que le chocolat était en plus à l'eau et non au lait ! Je pense que là-dessus le patron fait une bonne saison en compensant des tarifs respectables pour la restauration. Bref, il y a donc à améliorer certaines petites choses et notamment au niveau de certains tarifs bien trop élevés pour le lieu.


JURA : de la neige précoce puis le redoux.

La neige a fait une apparition remarquée en ce milieu de mois de novembre sur tous nos massifs de l'Ain, du Jura et les Alpes où il est tombé parfois un mètre de poudreuse à 2000 m d'altitude. Bien sûr, ce coup de l'hiver n'indique en rien si les mois à venir seront ou pas très enneigés dans toutes nos stations. On restera prudent d'autant que depuis un net redoiux est passé par là. Les stations du Jura qui avaient ouvert leurs premières pistes de fond et de skating avec 60  cm de fraîche à la Vattay dans les monts Jura ou bien encore aux Rousses, ont depuis ces derniers  jours revoir à la baisse l'ouverture de leur domaine. A 1300 m d'altitude, il ne reste plus rien. Comme ces dernières années où le même constat a pu se faire, il va donc falloir être prudent et patienter encore un peu que le général hiver s'installe plus fermement....


Chaque année quand approche le 11 novembre, les médias évoquent cette expression d'été de la la St Martin. Mais qu'est-ce donc réellement car toutes les années ne se ressemblent pas toujours.

L' été de la St Martin est lié au fait que le temps peut se réchauffer plus que de raison en novembre, en France entre autres grace à la présence de vents de sud ou SO. Cette période référence correspond le plus souvent à la période du 11 novembre. Cela ne se vérifie pas toujours chaque année.

Aux Etats Unis cela porte un autre nom, celui de l' été indien. En anglais Indian Summer. C 'est une période d' environ 8 jours chauds et ensoleillés vers la mi novembre ou bien le 30 novembre dans le centre et l' est de ce pays. Les nuits y sont froides, accompagnées de brumes parfois et aussi de fumées à basse altitude mais le beau temps diurne favorise la remontée du mercure et coorespond à la persistance d ' un costaud anticyclone. Pour l' heure on ne sait pas trop la raison de ce mauvais temps nocturne.


Des oiseaux qui s'adaptent au bruit

On savait que les oiseaux ne chantent pas de la même façon qu'ils soient dans le nord ou dans le sud de la France notamment mais on ne pensait pas également qu'ils savaient s'adapter à la pollution sonore. C'est ce qu'ont révélé des ornithologues de l'Institut Max Plack. Ils sont comparé l'activité sonore d'une bonne dizaine d'espèces d'oiseaux chanteurs dans une forêt proche de l'aéroport de Berlin et dans une forêt éloignée de quelques kilomètres. Et ils ont constaté que les volatiles proches de l'aéroport se mettent à chanter plus tôt que leurs voisins vivant dans des zones plus calmes. Ainsi, pour éviter le bruit provoqué par les avions, les oiseaux ont modifié leurs habitudes. Cela permet ainsi à leur système reproducteur de ne pas trop subir ces désagréments pour protéger leur territoire mais aussi bien évidemment pour attirer leurs partenaires sexuels. A l'inverse, quand le ciel est trop encombré d'avions, ils ont ont tendance à se taire. On s'aperçoit ainsi que les oiseaux ont plusieurs qualités d'adaptation face à leur environnement. Espérons qu'il en sera de même pour leur espace naturel qui se réduit et pour lutter contre le bouleversement climatique.


 

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